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Introduction :

Éléphant, le plus grand mammifère terrestre vivant qui, au Pléistocène, vivait sur tous les continents, à l'exception de l'Australie et de l'Antarctique. Les deux espèces, l'éléphant d'Asie, qui vit en Inde et en Asie du Sud-Est, et l'éléphant d'Afrique, que l'on trouve au sud du Sahara, sont aujourd'hui limitées aux forêts tropicales, aux savanes, aux déserts et aux vallées des fleuves. L'éléphant d'Asie atteint 3 m de haut et l'éléphant d'Afrique, 4 m. Les membres les plus anciens de ce groupe (les mammouths, dont certains atteignaient 4,5 m, et les mastodontes, de plus petite taille) ont survécu jusqu'au Paléolithique.

Éléphant, le plus grand mammifère terrestre vivant qui, au Pléistocène (voir Quaternaire), vivait sur tous les continents, à l'exception de l'Australie et de l'Antarctique. Les deux espèces, l'éléphant d'Asie, qui vit en Inde et en Asie du Sud-Est, et l'éléphant d'Afrique, que l'on trouve au sud du Sahara, sont aujourd'hui limitées aux forêts tropicales, aux savanes, aux déserts et aux vallées des fleuves. L'éléphant d'Asie atteint 3 m de haut et l'éléphant d'Afrique, 4 m. Les membres les plus anciens de ce groupe (les mammouths, dont certains atteignaient 4,5 m, et les mastodontes, de plus petite taille) ont survécu jusqu'au Paléolithique.

Histoire :

Traqué pour son ivoire, ce dernier des géants risque lui aussi de disparaître. Les éléphants , leurs ancêtres et leurs cousins sont tous des proboscidiens, ce qui veut dire plus simplement bêtes à trompe. Ils sont fascinants. Ils y a eu plusieurs groupes de proboscidiens parmi lesquels, les dinothères et les mastodontes mais les seuls qui existent encore sont les éléphants. Les éléphants sont des derniers représentants d'un ordre de mammifères à trompes, les proboscidiens, qui comptaient autrefois de nombreuses espèces différentes. Ces proboscidiens sont nés en Afrique au début de l'éocène, il y a environ 54 millions d'années. Mais il faut attendre le début de l'oligocène, c'est à dire 38 millions d'années avant notre ère, pour qu'apparaisse le moeritherium, ancêtre possible de l'éléphant. Cet animal, guère plus gros qu'un cochon, possédait deux incisives supérieurs particulièrement importantes : ce sont ces dents qui, en se développant encore davantage, formeront plus tard les défenses des nombreux animaux dont le moeritherium serait l'ancêtre. Parmi eux, le trolophodonte, qui ne possédait pas moins de 4 défenses, tout comme le gros mastodonte ; le platybélodonte, aux incisives inférieures en forme de pelles ; le mammouth empereur, le plus grand de toute la famille. Les ancêtres des éléphants faisaient partie du groupe des mastodontes. Les derniers mastodontes ressemblaient énormément aux éléphants. Particulièrement répandu au pléistocène, il y a environ 1 million d'années, ce cousin géant de l'éléphant, doté de grandes défenses recourbées et recouvert d'une toison laineuse , pouvait mesurer jusqu'à 3,50 mètres de haut. Son espèce, dont les ultimes représentants ont été contemporains des premiers hommes , est aujourd'hui éteinte. Mais il n'est pas rare d'en découvrir des spécimens, parfaitement conservés, dans les glaces de Sibérie. Les premiers éléphants sont apparus il y a 5 millions d'années. Ils diffèrent des mastodontes car il n'ont plus que deux défenses et leurs dents sont différentes. Il y a eu de nombreuses espèces d'éléphants : les stégodontes, les mammouths... et même des éléphants nains. Seuls l'éléphant d'Afrique et d'Asie existent encore actuellement ! l'éléphant d'Afrique et d'Asie se ressemblent comme deux frères mais l'éléphant d'Asie est plus petit, a deux bosses sur le front et a de plus petites oreilles et de moins grandes défenses.

Parce qu'il est intelligent et pacifique, travailleur et obéissant, doué d'une force peu commune et d'un excellente mémoire, l'éléphant a depuis fort longtemps été domestiqué par l'homme. Réputé, peut être à tord, plus docile, l'éléphant d'Asie a été beaucoup plus souvent domestiqué que son cousin d'Afrique. Les premiers spécimens ont été apprivoisés par les hommes de la vallée indienne de l'Indus, il y a 5 500ans. Ils étaient dressés pour la guerre. Mais les éléphants d'Afrique ont parfois été dressés. C'est avec ces animaux que, au IIIe siècle avant J.-C., le général carthaginois Hannibal, parti d'Afrique du Nord a longé la côte espagnole, puis traversé le Sud de la Gaule et les Alpes avant de fondre sur les armées romaines qui défendaient l'Italie contre cet envahisseur. Les éléphants sont fidèles à leur famille d'origine. Dressage : Bien que les éléphants d'Afrique puissent être dressés, c'est l'éléphant d'Asie qui a la plus longue tradition de services rendus à l'humanité. Les éléphants d'Asie sont encore utilisés pour l'exploitation du bois en terrain montagneux, et ont probablement été employés pour le travail dès 2000 av. J.-C. Ils furent utilisés pendant la guerre de 326 av. J.-C. contre Alexandre le Grand et par le général carthaginois Hannibal quand il traversa les Alpes avec son armée en 218 av. J.-C. Comme les éléphants ont rarement des petits en captivité, on les capture dans la nature, souvent avec l'aide d'éléphants domestiques guidés par des cornacs. L'éléphanteau capturé est associé à un cornac, qui restera avec lui toute sa vie. Celui-ci le dresse quand il atteint l'âge de quatorze ans et le met aux travaux de force à l'âge de vingt-cinq ans. Le plus lointain ancêtre des éléphants était Mœritherium, un animal de la taille d'un porc doté d'une trompe de tapir, que l'on a trouvé en Afrique dans les dépôts de l'Éocène supérieur (environ 60 millions d'années). Les éléphants d'aujourd'hui peuvent être reliés à deux familles du Pléistocène : les mastodontes, aujourd'hui disparus, et les éléphants, qui comprenaient également les mammouths. Parmi les éléphants, seules les espèces d'Afrique et d'Asie ont survécu. Ils sont apparus assez récemment, puisque l'on n'a trouvé aucun fossile antérieur à la fin du Pliocène. Les populations d'éléphants d'Afrique ont été grandement réduites ces dernières décennies à cause de la chasse, du trafic de l'ivoire et de l'expansion des pâturages bovins. Des troupeaux prospèrent néanmoins dans certaines réserves, où leur surpâturage cause des dégâts écologiques importants qui menacent beaucoup d'autres espèces. : Les Anciens connaissaient bien l'Éléphant, aussi bien d'Asie que d'Afrique, et ils l'introduisirent en Europe dès la plus haute Antiquité. Les Égyptiens connaissaient non seulement l'espèce africaine, mais aussi celui d'Asie, et ils les appréciaient toutes les deux. Les précieuses défenses de ces géants de la faune terrestre constituèrent, aux diverses époques de l'empire égyptien, une part très importante du tribut annuel que les habitants du Couch, les peuplades noires des régions encore plus méridionales et les populations asiatiques sujettes de l'Égypte, devaient payer aux pharaons. A l'aube de l'histoire, la capitale de la première dynastie de la Haute-Egypte se dressait sur une lie du Nil, en face de l'actuelle Assouan. Les Grecs et les Romains appelaient cette île et cette ville Éléphantine, un nom qui traduit fidèlement celui qui leur était déjà donné dans l'ancienne Égypte et qui signifiait " île des Éléphants et ville de l'ivoire ". Hérodote est le premier à avoir réservé le nom d'Elephas à l'animal et Ctésias, médecin d'Artaxercès II, fut le premier Grec à décrire un Éléphant en se basant sur des observations sérieuses, faites d'après nature. Historiquement, ce serait Darius qui aurait été le premier à utiliser des Éléphants pour la guerre, au cours d'une bataille contre Alexandre le Grand. Aristote vit plusieurs Éléphants capturés par Alexandre et put donc décrire cet animal avec une certaine exactitude. Depuis lors, les Éléphants apparaissent souvent dans l'histoire. Trois siècles plus tard, ils furent utilisés en Europe au cours des interminables guerres puniques. Il ne s'agissait pas seulement d'Éléphants indiens, mais également d'Éléphants d'Afrique. Les Carthaginois, entre autres étaient passés maîtres dans l'art de dresser ces colosses du continent noir, que certains considérèrent plus tard comme non domesticables. En Inde, on chasse surtout les pachydermes en vue de la domestication. Les Indiens sont maîtres en cet art; dans certaines tribus, c'est une profession qui se transmet de père en fils, et les chasseurs d'Éléphants constituent de véritables dynasties. La méthode habituellement utilisée consiste à obliger les Éléphants, après de longues battues qui durent parfois des semaines et auxquelles participent des centaines d'Hommes et d'Éléphant domestiques, à pénétrer dans des enceintes spéciales appelées kheddas. On y introduit ensuite les Éléphants domestiques et les Hommes chargés de la capture. Les Éléphants sauvages sont entravés et conduits dans la forêt où d'autres indigènes les attachent à des arbres à l'aide de chaînes solides. Ils restent enchaînés jusqu'à ce qu'ils soient habitués à la présence de l'Homme et de leurs compagnons domestiques. Ils sont alors détachés et leur dressage commence. Ayant des pieds et un dos fragiles, l'Éléphant n'est pas à proprement parler une bête de somme. De plus, il a besoin d'être constamment surveillé et dirigé, et son rendement n'est pas aussi considérable qu'on pourrait le croire. Néanmoins un Éléphant peut traîner une charge de 1000 kg, c'est-à-dire le quart de son poids, mais seulement sur 500 m environ. Sur un long trajet, il ne peut porter que 500 kg en plaine et 350 kg en terrain accidenté. Un Éléphant chargé d'un fardeau normal peut parcourir une trentaine de kilomètres par jour, à condition d'être bien nourri, que la chaleur ne soit pas excessive et surtout que le soleil ne soit pas trop vif. Si les Éléphants domestiques, compte tenu des frais nécessités par leur entretien, sont encore indispensables dans lés régions inhabitées, dépourvues de moyens de communication, qu'il faut pourtant traverser, et parfois avec de lourdes charges, leur collaboration s' avère a peu près inutile dans les régions civilisées, sillonnées de routes carrossables, de voies ferrées, de canaux ou de fleuves navigables.

Habitat :

Qu'ils soient en Asie ou en Afrique, les éléphants sont remarquablement protégés par leurs structures sociales. Le troupeau suit aveuglément son guide : une vieille femelle. Si elle est abattue, ses compagnons sont désemparés et se laissent plus facilement tuer ou disperser. C'est au sein de la harde que s'expriment l'entraide, l'affection, les soins aux blessés, par les caresses de la trompe ainsi que par divers sons, gestes ou mimiques. En cas de danger la troupe encercle les plus jeunes pour les protéger. Et ils essayent toujours de relever un des leurs blessé !En cas de danger la troupe encercle les plus jeunes pour les protéger. Et ils essayent toujours de relever un des leurs blessé ! En cas de danger la troupe encercle les plus jeunes pour les protéger. Et ils essayent toujours de relever un des leurs blessé ! Les contacts entre individus peuvent être auditifs, visuels ou tactiles. La trompe sert manifestement à explorer les odeurs corporelles, mais également à caresser. De la naissance à la mort et en toutes les circonstances, l'éléphant est entouré de l'affection des siens. Le sens de l'entraide qui anime un troupeau d'éléphants permet à ses membres de traverser harmonieusement toutes les étapes de la vie, l'enfance, la puberté, la jeunesse, la maturité puis la vieillesse. La vie des éléphants est fondée sur une grande solidarité. Chaque troupeau d'éléphants se compose d'une ou de plusieurs familles : le nombre de bêtes peut ainsi varier de 15 à 100. En fait, le troupeau rassemble la plupart du temps des sœurs qu'accompagnent leurs enfants. Lorsqu'ils deviennent grands, ces éléphanteaux femelles partent à leur tour fonder une nouvelle harde. Les petites hardes, au gré des saisons, et des disponibilités alimentaires, peuvent se regrouper et former de grands troupeaux. ces rassemblements favorisent les échanges sociaux. En général, les éléphants mâles vivent en petits groupes autonomes de deux ou trois bêtes. Ils ne s'approchent des femelles qu'au moment de la reproduction. Parfois, de vieux mâles vivent en solitaires. Pour communiquer avec ses semblables, l'éléphant dispose d'une gamme de cris variés. La grande taille des éléphants leur permet d'atteindre des ressources alimentaires hors de portée de nombreuses autres espèces, ce qui leur donne un net avantage sur celles-ci. L'éléphant est un grand marcheur et un gros mangeur. Les éléphants affectionnent particulièrement les bains : bains d'eau, de boue et de poussière. Ayant besoin de beaucoup d'eau, ils effectuent des migrations saisonnières. Conduit par la doyenne, le troupeau parcourt entre 30 et 60 kilomètres par jour. Ces migrations comportent en général un aller retour, mais il peut aussi s'agir de trouver de nouveaux pâturages dans lesquels les animaux s'installent pendant une période plus ou moins longue. Les éléphants sont grégaires et très sensibles aux appels et aux mouvements de leurs congénères. Ils s'associent en troupeaux de quinze à trente animaux ou plus, habituellement apparentés, et sont conduits par une femelle âgée appelée matriarche. Les troupeaux d'éléphants d'Asie sont habituellement constitués de femelles, d'éléphants immatures et d'un mâle âgé!; ceux des éléphants d'Afrique peuvent également comporter des mâles adultes. Les mâles chassés des troupeaux vivent seuls ou en groupes de célibataires. Les éléphants se nourrissent souvent le matin, le soir et la nuit, et se reposent en milieu de journée. Quand ils migrent, ils se déplacent en file indienne. L'Éléphant est un animal grégaire qui vit de préférence en forêt, mais toujours à proximité des points d'eau. On le trouve souvent dans les régions montagneuses et, sur le Kilimandjaro, on a trouvé ses traces à 4000 mètres d'altitude. La vie de l'Éléphant n'est pas liée à la forêt, car c'est un nomade qui change de domicile selon les circonstances et émigre souvent, parcourant en peu de temps d'énormes distances. En Afrique, par exemple, on le rencontre pendant plusieurs mois de l'année dans les plaines parsemées d'arbres et de buissons chargés de fruits, ou dans les marécages où ne poussent que des joncs et des roseaux. L'Éléphant ne peut pas se passer d'eau en abondance. Les troupeaux vont d'un cours d'eau à l'autre, d'une mare a l'autre, s'arrêtant à chaque point d'eau pour se désaltérer et se rafraîchir en s'aspergeant abondamment. Bien que les Éléphants soient nombreux dans toute l'Afrique centrale, il est difficile de les localiser, car ils se déplacent continuellement d'un endroit à un autre, empruntant des pistes déjà utilisées ou en traçant de nouvelles, qu'ils aient à traverser une forêt, des marais, une région accidentée ou d'étroites gorges montagneuses. Ils ne se préoccupent absolument pas des obstacles qui peuvent se dresser sur leur route ils traversent à la nage lacs et fleuves, se fraient sans peine un chemin dans l'épaisseur des forêts vierges et escaladent les escarpements rocheux. Dans les grandes plaines, les Éléphants choisissent de préférence les routes et les pistes tracées par l'Homme, alors qu'en montagne et en forêt, ils se fraient eux-mêmes des sentiers, en faisant preuve d'une intelligence qui ferait honneur aux meilleurs constructeurs de routes. L'Éléphant n'est pataud qu'en apparence : en réalité, c'est un animal très agile. Habituellement, il avance d'un pas tranquille et régulier et couvre entre 4 et 6 km à l'heure, mais cette allure placide peut s'accélérer et il lui arrive de parcourir 15 à 20 km à une vitesse double. Les Éléphants se reposent ou dorment de 10 h du matin jusqu'à 3 h de l'après-midi environ, souvent couchés par terre. Quand il pleut ou qu'il fait frais, ils sont actifs toute la journée et abandonnent les forêts ruisselantes de pluie pour se rendre dans les steppes ouvertes. Chez les Éléphants indiens, le troupeau s'arrête Si une femelle met bas. Au bout de 48 h, le petit est déjà capable de suivre les autres et peut, avec l'aide de sa mère, traverser les montagnes les plus escarpées et franchir à la nage les cours d'eau les plus larges. L'Éléphant a des mouvements mesures et circonspects. Il apparaît comme un animal tranquille et confiant partout où il n'a pas eu l'occasion d'apprendre, a ses dépens, que l'Homme est son pire ennemi. On l'a cru à tort irritable et méchant. En réalité, il est pacifique et timide, et il n'attaque jamais le premier. Il évite même soigneusement les autres animaux, et il aurait certainement les meilleurs rapports avec l'Homme Si celui-ci ne l'avait pas toujours chassé avec acharnement. Quant à ses qualités intellectuelles, même Si elles ne sont pas aussi développées qu'on l'a parfois prétendu, elles n'en restent pas moins réelles, et l'Éléphant, aussi bien d'Afrique que d'Asie, est un des Mammifères les plus intelligents du monde. Les mœurs de l'Éléphant varient suivant qu'il vit en montagne ou en plaine. Une grande partie de son activité étant consacrée à la recherche de la nourriture et de l'eau, son comportement est fortement influencé par les conditions extérieures. L'exposition continuelle au soleil est également mauvaise pour les jeunes, auxquels elle cause de nombreux désordres dus à la déshydratation. Au cours de leurs longues courses nocturnes, les Éléphants pénètrent souvent dans les plantations et causent de très graves dégâts. On réussit néanmoins à les en écarter à l'aide d'épouvantails, de grands feux et de pétards. En Afrique, les indigènes chassent toujours les Éléphants pour leur viande et leur ivoire, mais le fusil a remplacé les méthodes ancestrales décrites par les premiers explorateurs.

Morphologie :

La trompe : La trompe, musclée et dépourvue d'os, est la caractéristique la plus typique des éléphants. Elle est formée par la lèvre supérieure et le nez, fortement allongés, qui servent à porter à la bouche l'herbe, les feuilles et l'eau. Les éléphants consomment jusqu'à 225 kg de fourrage par jour et boivent jusqu'à 190 litres d'eau. La trompe, qui est un organe très souple, sert également à émettre des barrissements, à abattre des arbres, à arracher des feuilles et à aspirer la poussière ou l'eau pour les bains. C'est également un organe très sensible, que l'animal dresse afin de détecter les odeurs portées par le vent. Grâce aux lobes à l'aspect de doigts situés au bout de la trompe et à l'action aspirante des deux narines, les éléphants peuvent ramasser et examiner de petits objets. Les défenses et les dents : Les défenses, qui sont profondément implantées dans le crâne, sont en fait des incisives supérieures très allongées. Les défenses les plus longues jamais rencontrées étaient celles d'un éléphant d'Afrique mâle et mesuraient 3,5 m de long. Les éléphants n'ont que quatre molaires, une de chaque côté des mâchoires inférieure et supérieure. Chaque molaire est une plaque massive d'environ 30 cm de long et 10 cm de large. Quand elles sont usées par la végétation, elles sont remplacées par d'autres, plus grandes, qui progressent à partir de l'arrière des mâchoires. La longévité des éléphants est comparable à celle des humains. Éléphants d'Afrique et d'Asie : L'éléphant d'Afrique se distingue de l'éléphant d'Asie par sa taille supérieure et ses oreilles plus grandes, qui peuvent atteindre 1,5 m de hauteur. L'éléphant d'Afrique a une peau plus ridée et les défenses sont présentes chez les mâles et les femelles. L'éléphant d'Asie possède un lobe unique à l'extrémité de sa trompe au lieu de deux, et les défenses ne sont présentes que chez le mâle. Mouvements de marche : Malgré leur poids, qui atteint 7 tonnes chez les éléphants d'Afrique et 5 tonnes chez les éléphants d'Asie, les éléphants marchent presque silencieusement. Sur leurs pattes, en forme de colonnes, ils avancent à grandes enjambées régulières et rythmiques. Un coussin épais de tissu élastique situé à la base du pied absorbe les chocs et permet à l'animal de reposer sur ses ongles en forme de sabots. Les éléphants marchent normalement à la vitesse de 6 km/h, mais peuvent charger à une vitesse atteignant 40 km/h. Ils ne peuvent pas galoper ou sauter des fossés, mais ils nagent volontiers dans les fleuves ou les lacs, car l'eau les porte et leur permet de se déplacer sur de longues distances sans se fatiguer. Perception sensorielle : Les grandes oreilles de l'éléphant d'Afrique servent probablement aussi à la ventilation et à la communication visuelle. La vue des éléphants est mauvaise car les yeux sont petits et fixés sur une tête peu mobile. L'organe le plus sensible est la trompe. Elle permet de percevoir les odeurs et de flairer les dangers. Dans les années 1980, des observateurs ont noté que les éléphants produisent, avec leurs conduits nasaux, des grondements situés au-dessous du seuil de perception de l'oreille humaine. Comme ce type de son se propage loin et que l'ouïe des éléphants est meilleure aux basses fréquences, il est très probable que ces animaux se servent de ces sons pour communiquer à grande distance. Les Éléphants sont les plus grands et les plus lourds de tous les animaux terrestres. Ils se caractérisent principalement par une longue trompe mobile et 2 incisives très développées les défenses. Leur corps est gros et court, leur cou très bref et leur tête très volumineuse. Leurs membres sont longs, en forme de colonnes, la plante de leurs pieds est plate et cornée; chaque pied porte 3, 4 ou 5 ongles en forme de sabots. L'organe externe le plus remarquable de l'Éléphant est sa trompe. C'est un prolongement du nez et de la lèvre supérieure parcouru sur toute sa longueur par 2 canaux. Chez l'Éléphant d'Afrique, la trompe se termine par 2 lèvres mobiles, alors que chez l'Éléphant d'Asie, seule la lèvre supérieure est mobile et assure l'obturation des naseaux. La trompe de l'Éléphant sert à la fois à l'olfaction, au toucher et à la préhension; elle se compose de muscles longitudinaux et circulaires, qui forment environ 40000 petits faisceaux distincts, sans aucune formation cartilagineuse, qui lui permettent non seulement de se tourner de tous les côtés, mais encore de s'allonger et de se contracter de façon notable. Remplaçant dans la bouche la lèvre supérieure absente, elle est absolument indispensable à l'animal, car, sa structure physique ne permettant pas à l'Éléphant de baisser la tête jusqu'à terre, il ne pourrait pas se nourrir s'il n'avait sa trompe pour lui servir de lèvre, de doigt, de main et de bras. Les petits yeux de l'Éléphant sont vifs et intelligents; ses oreilles, très grandes, ressemblent à des plaques de cuir. Ses doigts sont à tel point enveloppés de peau qu'ils n'ont aucune mobilité. Ils sont pourvus de sabots petits mais robustes, larges et plats. Chez l'Éléphant d'Asie, les pieds antérieurs ont 5 sabots et les pieds postérieurs 4, alors que chez l'Éléphant d'Afrique on en trouve 4 ou 5 aux pieds antérieurs et 3 ou 4 aux pieds postérieurs. La queue est de longueur moyenne. Elle descend jusqu'à l'articulation de la jambe et se termine par une touffe de soies noires, aussi épaisses et aussi raides que des fils de fer. Chez l'Éléphant adulte, la formule dentaire pour chaque demi mâchoire est la suivante incisives 1/0; canines 0/0; prémolaires 0/0; molaires 3/3. Les 2 incisives supérieures sont les. défenses. Elles sont toujours plus développées chez les mâles que chez les femelles et leur croissance est continue. Les propriétés de l'ivoire, en particulier sa couleur, son élasticité et sa résistance, proviennent de la structure entrecroisée des fibres qui se disposent successivement au cours de la croissance de la dent. Les défenses les plus longues sont celles des Éléphants d'Afrique, et plus précisément de ceux de la région des lacs. Le record actuel est une paire dépassant 3 m de long et pesant respectivement 101 et 103 kg. Il s'agit là de pièces exceptionnelles et la moyenne est très inférieure à ces chiffres : une vingtaine de kilos pour l'Éléphant d'Afrique et 5 à 10 kilos pour l'Éléphant d'Asie. Si l'Éléphant a 3 molaires à chaque demi-mâchoire, soit 12 en tout, elles ne sont pas concomitantes, mais successives. En fait, il n'en a jamais plus de 4 à la fois, mais elles sont d'une taille imposante et occupent toute la place disponible sur les mâchoires, qui sont proportionnellement très courtes. Ces molaires s'usent et, une fois usées, sont remplacées par de nouvelles dents semblables qui se sont développées sous les premières. Les dessins de la surface d'usure de ces molaires sont caractéristiques de l'espèce. Chez l'Éléphant d'Asie, ces dessins forment une série de lames parallèles, alors que chez l'Éléphant d'Afrique, ils se présentent comme une succession de losanges. Avant l'apparition de ses molaires d'adulte, le jeune Éléphant possède un nombre égal de molaires de lait qui, elles aussi, se succèdent 4 par 4, les 4 dernières tombant vers l'âge de 3 ans. Les Éléphants ont un crâne énorme, mais Si son volume est considérable, son poids l'est beaucoup moins, car les os qui le composent sont vacuolisés, c'est-à-dire qu'ils comportent un grand nombre de cavités communicantes. Ce phénomène, appelé pneumatisation, n'est pas particulier à l'Éléphant. On le trouve chez tous les animaux dont le crâne est particulièrement volumineux, les Buffles par exemple. Le volume du cerveau de l'Éléphant est le plus important de tous les Mammifères existants, mais le rapport de poids entre le cerveau et le corps, s'il est supérieur à celui des Singes, est inférieur à celui de l'Homme. Il serait difficile de ne pas établir une corrélation entre l'importance de ce rapport et l'intelligence supérieure des Éléphants. Comme les Chiens, les Éléphants ne transpirent pas, et la déperdition de chaleur par évaporation se fait par la bouche, et non au niveau de la peau. L'absence de glande cutanée comporte cependant une exception. Il existe, entre l'œil et l'oreille, une glande de type sudoripare très développée et dotée d'un système musculaire permettant à l'animal d'expulser sa sécrétion à volonté. Cette sécrétion est plus abondante à l'époque du rut et joue certainement un rôle important dans la recherche du conjoint et la formation des couples. . L'Éléphant va l'amble, comme la Girafe et le Chameau, c'est-à-dire qu'il soulève à la fois les 2 membres situés du même côté, en déplaçant alternativement son centre de gravité d'un côté et de l'autre. Il ne galope pas. Les membres prennent contact avec le sol par l'intermédiaire d'un coussinet très développé, souple et résistant. L'animal n'est pas réellement plantigrade, puisque l'effort du sustentation porte sur les phalanges, les métacarpes et les métatarses, mais il n'est pas non plus franchement digitigrade, à cause de la présence de ce coussinet. L'Éléphant fait preuve de ses qualités de grimpeur en escaladant les pentes les plus raides et les plus escarpées. Tant qu'il s'agit de monter , tout va bien, mais dans la descente, le poids énorme de l'animal complique les choses. Si l'Éléphant voulait conserver son allure ordinaire, il perdrait sûrement l'équilibre et basculerait en avant. Aussi il s'agenouille et descend les pentes raides en se traînant prudemment sur le ventre. il est aussi très bon nageur et adore se plonger dans l'eau; en cas de besoin, il est capable de traverser les fleuves les plus larges et les plus rapides, et de rester immergé en laissant dépasser seulement le bout de sa trompe. Dans l'eau, les mères soutiennent leurs petits avec leur trompe et, lorsque ceux-ci sont plus grands, ils grimpent sur le dos de leur mère qui les transporte d'une rive à l'autre. Comme beaucoup d'animaux vivant habituellement en forêt, ou le champ visuel est limité, les Éléphants n'ont pas la vue très développée. L'odorat et l'ouïe, en revanche, sont excellents. Le plus léger bruissement suffit à éveiller l'attention de l'animal et un bruit de branche brisée le rend inquiet. Son odorat atteint la perfection et lui permet de flairer l'ennemi à très grande distance. Aucun chasseur ne peut l'approcher en rase campagne s'il est placé dans le sens du vent. Quant au toucher, il a surtout. son siège dans la trompe, qui possède un appendice digitiforme aussi sensible que les doigts d'un aveugle. L'Éléphant est doté d'une voix puissante et il peut exprimer ses émotions à l'aide d'une gamme de sons variés. Le bien-être se traduit par un murmure guttural et étouffé, ou par un petit cri aigu et prolongé émis avec la trompe. Par contre, quand l'animal est effrayé, il pousse un barrissement sonore qui prend naissance dans la poitrine. S'il est furieux ou blessé, son cri est rauque et profond. Enfin, s'il est attaqué, les sons qu'il émet s'apparentent à des coups de trompette ou, parfois, à des glapissements. Chaque troupeau d'Éléphants est constitué d'une famille ou d'un rassemblement de plusieurs familles. Le nombre des individus varie d'un troupeau à l'autre et peut aller de 15 à 20 jusqu'à une centaine. A la tête du troupeau, il y a toujours une femelle, jamais un mâle, car les mouvements du troupeau doivent se plier aux exigences et aux conditions physiques des jeunes, qui, en cas de danger, se réfugient sous le ventre de leur mère et y restent tout le temps qu'il faut. L'extraordinaire longévité des Éléphants est très surfaite. Que ce soit à l'état libre ou en captivité, ils n'atteignent qu'exceptionnellement l'âge de 80 ans. Leur durée de vie moyenne est donc légèrement inférieure à celle de l'Homme. La légende très répandue selon laquelle les Éléphants sauvages seraient pratiquement immortels provient probablement du fait qu'il est très rare de découvrir un cadavre d'Éléphant, aussi bien en plaine qu'en forêt. Un Européen, qui avait passé 36 ans dans la jungle et consacré ses recherches aux Éléphants, ne cachait pas son étonnement d'avoir rencontré des milliers d'Éléphants vivants et jamais un seul à l'état de squelette, à l'exception de quelques sujets décédés à la suite d'une épidémie. Les chasseurs d'ivoire prétendaient que, quand un Éléphant sentait sa fin prochaine, il abandonnait son troupeau et se rendait, par des chemins connus de lui seul, dans un mystérieux cimetière d'Éléphants où il mourait au milieu des ossements blanchis de ses semblables. Après avoir longuement cherché ces fabuleux cimetières dans l'espoir d'une miraculeuse récolte d'ivoire, on sait maintenant qu'il s'agit d'une légende totalement dénuée de fondement.

Nourriture :

Dans l'histoire de la savane, l'éléphant tient une place à part. Lourd de 4 à 6 tonnes, il en est l'hôte le plus imposant, mais il en est aussi le jardinier. Déracinant les arbres, détruisant les buissons, l'éléphant permet au biotope de garder son aspect de prairie ouverte, maintenant l'équilibre entre végétation forestière et végétation herbacée. Les éléphants consomment ainsi chaque jour près de 200 kilos de végétaux et 80 à 150 litres d'eau. Les hautes graminées constituent une bonne partie de leur alimentation. Mais le pachyderme sait varier ses plaisirs en fonction des disponibilités, se régalant de fruits mûrs, de racines et appréciant les jeunes pousses et même les plantes aquatiques. Pourtant, confinés dans des espaces certes protégés mais souvent trop étroits, les pachydermes posent aujourd'hui des problèmes de surpâturage dans certains parcs. L'Éléphant est strictement végétarien, mais il a un gros appétit. Il lui faut 150 kg de végétaux par jour. En montagne, il dispose d'arbres variés, de feuilles, de fruits, de racines, de tubercules, de pousses, d'écorces, d'herbes diverses. La pluie favorise la croissance de la végétation et alimente les points d'eau. En plaine, dans la savane, la végétation est beaucoup plus limitée et se compose à peu prés uniquement de graminées. De plus, elle est soumise à de longues périodes de sécheresse. Dans ce milieu, l'Éléphant est continuellement à la recherche de fruits et de racines. L'eau lui fait cruellement défaut, tant pour se baigner que pour boire. A la rigueur, il se plonge dans la boue des marigots fangeux. Mais s'il a le choix, il préfère toujours l'eau claire. Il semble que si la recherche de la nourriture ne nécessitait pas une activité constante, l'Éléphant serait plutôt nocturne.

Reproduction :

Un éléphant femelle peut avoir un bébé à l'âge de 12 à 15 ans. Elle a un général un seul petit à la fois. On appelle les petits des éléphanteaux. L'éléphante les porte dans son ventre pendant presque 2 ans. C'est la gestation la plus longue que l'on connaisse ! Les petits marchent dès leur naissance. Il existe très peu de témoignages de naissances d'éléphants. Sans doute se passent-elles la nuit, et comme elles se déroulent rapidement, il faut avoir la chance d'être présent au bon moment et au bon endroit. Au bout de 22 mois de gestation, l'éléphante donne naissance à un petit éléphanteau de 115 à 120 kg. Quelques heures seulement après sa naissance, l'éléphanteau sait marcher, mais il est encore vacillant sur ces pattes. A deux jours, il est assez débrouillard pour suivre le groupe. Durant les premiers mois de sa vie, l'éléphanteau se tient près de sa mère, mais les autres éléphants du groupe veillent aussi sur lui. L'éléphanteau met environ 6 mois pour savoir se servir de sa trompe. Un éléphanteau nouveau-né mesure environ 1 mètre de haut et pèse 120 kg. De leur naissance à 4 ans, la croissance des jeunes est assez régulière, avec des gains de poids mensuels de 9 à 20 kg. A 4 ans, une nette différence apparaît entre mâle et femelles. Au moment de la puberté, les femelles poursuivent cette croissance régulièrement, alors que les mâles éléphant accélèrent brutalement la leur. L'éléphanteau est très joueur. Il chasse les feuilles ou les oiseaux, fait semblant de charger, ou grimpe sur le dos des éléphants qui se reposent. Le jeu aide l'éléphanteau à se prendre en charge par la suite. Un éléphant peut être père à partir de neuf - douze ans, mais les jeunes mâles, écartés du troupeau par les femelles adultes, n'ont guère l'occasion de le devenir avant quinze, voire vingt ans. Encore doivent-ils fréquemment laisser la place aux grands mâles vagabonds, qui généralement opère et féconde au milieu de la saison des pluies, bien que l'œstrus de la femelle soit en principe quasi permanent. Il a naturellement tendance à rechercher l'ombre pour ses ébats amoureux et, dans la savane où il n'y a pas d'ombre, l'instinct de reproduction est inhibé par l'ensoleillement excessif. La gestation dure 22 mois environ. L'accouchement se fait à l'écart, sous la protection des autres femelles qui évacuent le placenta et chassent les prédateurs éventuels. Le bébé pèse 100 kg environ à la naissance. il passe sa longue et heureuse enfance à jouer, se baigner et à apprendre.. Le seul danger qui le guette est la mort de sa mère et surtout la dispersion du troupeau. l'éléphanteau est alors à la merci d'un grand prédateur, ou bien meurt de soif et de faim. Les femelles s'accouplent couramment à l'âge de quatorze ou quinze ans, en général avec un mâle capable de lutter contre les autres mâles du troupeau. Il peut arriver qu'un couple se sépare du troupeau pendant plusieurs semaines. Après une gestation de 21 à 22 mois, naît habituellement un seul éléphanteau, qui est capable de suivre le troupeau au bout de quelques jours. Les éléphanteaux sont vulnérables aux attaques des léopards et des tigres, qui figurent parmi les rares prédateurs des éléphants. Les petits tètent les mamelles de la femelle, qui sont situées juste derrière les pattes antérieures, pendant près de 5 ans. Les femelles mettent au monde de 5 à 12 éléphanteaux au cours de leur vie.

Conclusion :

L’éléphant est un animal en voie de disparition, comme ses ancêtres, or il serait compromettant pour la survie de la planète que les animaux les plus grand disparaissent, l’homme pourrait être ainsi victime de ses crimes. Il ne faut JAMAIS acheter de l’ivoire, il faut que ce marché entraînant le braconnage cesse immédiatement. Il y va de la survie de l’Éléphant, et certainement, de L’Homme ! ! !

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© Stéphen Hennart.